Vins rosés

Synonyme d'été, de vacances et de fraîcheur, le vin rosé peut être savouré en apéritif ou être un élément de cocktail surprenant !  Prenez le temps de découvrir l'excellence à l'italienne juste ici et dans notre vinothèque !

Le rosé : de l'ignorance au succès

Malgré la vieille idée reçue selon laquelle il était obtenu d'un mélange de vins rouge et blanc, une bouteille de vin sur dix consommée dans le Monde est un rosé. C'est donc bien un vin à part entière, qui fut d'ailleurs le premier consommé et connu de l'Histoire ! De la production mondiale aux rosés italiens, entre méthode de fabrication, légendes et réalité, Italvin vous raconte les origines de cette boisson qui fait voir la vie en rose.

Histoire du vin rosé

Les premières traces de l'existence du rosé ont été découvertes en Mésopotamie, et remonte à plus de 3000 ans avant J-C. Il s'agissait alors d'un rouge qui manquait de vinification, et qui était clair. Durant l'Antiquité, il était apprécié pour sa fraîcheur et sa légèreté. Il fut ensuite plébiscité par la royauté : au XIIIème siècle, le roi Philippe Auguste en avait fait sa boisson préférée. A cette époque, on l'appelait le Clairet, et c'est en 1300 qu'un Irlandais lui donna le nom de rosé. Au XVIIème siècle, Louis XIV en buvait quotidiennement. La consommation s'essouffla à partir du XVIIIème siècle, au profit du vin rouge, mais surtout parce que la fabrication était complexe : en effet, il faut trouver l'équilibre parfait entre rondeur, acidité et couleur. Il faudra attendre l'an 2000 pour que le vin rosé connaisse un regain de popularité. Il représente aujourd'hui 10,5% de la consommation mondiale de vin.

Le rosé en Italie

Les origines du vin rosé italien sont partagées entre suppositions et faits réels. Lorsqu'ils se sont installés dans le sud du pays, les Grecs produisaient un vin rouge clair. Les Romains ont continué cette viticulture avec le Vinum Clarum. En ce qui concerne sa fabrication, deux hypothèses sont avancées : selon la légende, le rosé d'Italie fut créé par hasard par le prêtre vivant sur les rives du Lac de Garde : il était très paresseux, et pour célébrer ses messes, il volait le vin rouge à peine macéré des villageois. Lorsque ceux-ci l'ont découvert, ils se sont intéressés à ce vin clair et léger et ont décidé de le produire. Dans la réalité, la culture des vignes destinées à la fabrication du rosé est attribuée à la cave Leone de Castris qui fournissait les soldats pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Aujourd'hui, l'Italie est le quatrième producteur mondial. Elle a choisi la qualité plutôt que la quantité. Terre du vin depuis des millénaires, mais aussi terre de culture et de tradition, le pays mise sur le rosé haut-de-gamme. C'est donc entre saveur et savoir que les rosés italiens sont produits. Ils arborent des parfums fruités et floraux, des goûts légers et frais, et des couleurs allant du rose très clair, au rose cerise (donc presque rouge), en passant par le rose pêche.

Sur les 20 régions italiennes, 13 produisent du rosé, dont la Toscane, le Trentin, la Calabre, la Sardaigne et la Basilicate. Mais depuis l'époque gréco-romaine une seule région est le berceau du rosé en Italie, voire même en Europe : les Pouilles ! Les grappes noires étaient pressées dans des sacs et restaient très peu de temps sur peaux. Le rosé était alors appelé Lagrima (qui signifie "larme") car lors du pressurage en sac, les raisins "pleuraient".

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